Quoi ?
Category Archive: Cinéma
Pleins feux sur :
Ce bain chaud et ce verre sont bien nécessaires à Humbert Humbert/James Mason pour se remettre de son soudain veuvage.
Danse de mort. Revenu aux affaires après un passage à vide dû pour une grande part à l’incompréhension totale que son mythique La marque du tueur/Koroshi no rakuin_1967 (qui permit à son acteur de prédilection au faciès de hamster, Jo Shishido, de briller une nouvelle fois en tueur cynique et désinvolte) généra dans le cerveau inquiet du président de la Nikkatsu, productrice du film, Seijun Suzuki change radicalement de style au risque de perdre ses admirateurs.
Pas un yuan d’espoir. Côté grandes échappées vers un Eldorado fantasmé, si les cubains ou les africains risquent la noyade et les mexicains la déshydratation, les nord-coréens ont manifestement la possibilité de finir comme la petite marchande d’allumettes, gelés sur la rivière Tumen qui les sépare de leurs voisins chinois.
Faux mouvements. Programmé au Festival Paris Cinéma, Orly d’Angela Schanelec offre avant tout le bonheur de retrouver la bien trop rare Mireille Perrier.
Exorcisme Story. [spoilers inside*] Vous suivez avec délectation les ébats aquatiques de blondes à gros poumons ? Vous n’en pouvez mais de percer les mystères des habitants de la maison des secrets ? La télé réalité vous fascine au point de passer vos jours et vos nuits à suivre les passions amoureuses, sportives et stratégiques de parfaits inconnus ? Vous frémissez encore au souvenir des belles histoires incroyables et extraordinaires de Pierre Bellemare ?
Sur les berges de l’ennui. Que les érotomanes se rassurent. Certes, le titre du dernier opus de Manuel Pradal fait écho à la toile d’Edouard Manet vite découpée bien emballée par le jeune héros du film mais Vahina Giocante — en faillible gardienne des lieux kidnappée derechef — ne cache rien de sa superbe anatomie dans des scènes de bain et de sexe aussi nombreuses qu’inutiles, cherchant sans doute sous cet attrayant vernis à masquer la vacuité d’un scénario prenant l’eau de toutes parts.
Court schizo. Doodlebug, réalisé en 1997, est un court métrage de 3 minutes réalisé par Christopher Nolan, actuellement réalisateur comblé d’Inception et manifestement sur-spécialisé dans l’imaginaire schizophrène et les mondes parallèles.
Courts Primés. Malgré la « Fête du cinéma », il n’y avait malheureusement pas grand monde au Max Linder le 30 juin pour la projection parisienne clôturant la tournée hexagonale de la 4e édition des Nuits en or du court-métrage, destinées à promouvoir 9 films primés par les académies les plus prestigieuses.
Rien de tel qu’un esprit tortueux doté d’humour noir pour tenter d’empocher l’héritage.
Après eux, le déluge. Quel endroit singulier pour une si belle rencontre !
Après Brad Pitt, voici — dans la série Voom portraits de Robert Wilson — Winona Ryder disparue jusqu’au cou telle Winnie, l’héroïne d’Oh les beaux jours ! de Samuel Becket.
Que ne ferait pas James Bond — l’agent velu secret 007 au service de sa très gracieuse majesté — pour son pays ?
Dans la série Voom portraits orchestrée en 2006 par Robert Wilson, je demande Brad Pitt en caleçon sous une pluie battante durant 3’45.
Que diable faire d’autre lorsque l’on rentre aux aurores beurré comme un p’tit lu et que l’on se fait surprendre par une épouse acariâtre armée d’un rouleau à pâtisserie que de prétendre que l’on vient de se lever et que l’on se doit à ses ablutions ?
La musique adoucissant parait-il les mœurs, fête oblige ou presque, voici quelques courts musicaux remarqués au 34e festival d’Annecy.
Kitano en format court. Dans son Kitano par Kitano, le réalisateur ne cache pas sa joie* d’avoir été choisi pour participer à Chacun son cinéma ou Ce petit coup au cœur quand la lumière s’éteint et que le film commence, film collectif de commande pour les 60 ans du Festival de Cannes, aux côtés d’une trentaine de réalisateurs internationaux dont il énonce fièrement les noms.
Dr Kitano et Mr Beat. Que diable y a-t-il donc dans le crâne de Takeshi « Beat » Kitano ?