GAME OVER
Les solutions
Tout d’abord merci à celles et ceux qui ont participé et qui ont le coup d’œil. Un sans-faute en ce qui concerne la reconnaissance des visages de Gena.
GAME OVER
Tout d’abord merci à celles et ceux qui ont participé et qui ont le coup d’œil. Un sans-faute en ce qui concerne la reconnaissance des visages de Gena.
Amour du coffret, quand tu nous tiens. Hasard et coïncidence, Love streams/Torrents d’amour de John Cassavetes qui arrive en pôle position de mon année Zoom arrière 1985 fait actuellement l’objet d’une superbe édition signée Wild Side.
Brûler à Palerme. Il ne fait pas bon omettre d’écouter le parrain lorsqu’il vous donne un ordre. Tombé dans une embuscade aussi brutale qu’inattendue, Salvo — chauffeur et homme de main — au mépris des ordres et de sa propre sécurité cavale derrière un des tueurs qui a échappé au carnage et obtient le nom du commanditaire. Avant d’exécuter froidement, mais sans douleur et sans haine, le donneur.
Je t’aime, moi non plus. Qui oserait encore, après L’impitoyable lune de miel, Mondo Plympton ou Les mutants de l’espace demander qui est Bill Plympton ? A l’heure où Hayao Miyazaki prend une retraite bien méritée après un ultime chef d’œuvre, la disparition de Satoshi Kon et les Monty Python désormais aux abonnés absents, la sortie d’un nouveau film de cet impudent vétéran de l’animation a l’effet d’un gaz hilarant fort bienvenu.
Collection Forbidden Hollywood. Un peu d’histoire. Alors qu’à la fin des années 20 passe sur Hollywood un vent de folie furieuse et que trépassent allègrement starlettes et carrières prometteuses, un code de bonne conduite édicté par Will H. Hays est imposé aux patrons des studios, promettant de censurer tout ou partie de leurs films s’ils persistent à pervertir l’Amérique par la grâce de leurs créations libertines.
Tout sur la mère. Décidément, le couple Newman-Woodward a le vent en poupe. Un de leurs baisers (surpris sur le tournage de La fille à la casquette/A new kind of love de Melville Shavelson_1963) orne l’affiche de la 66e édition du Festival de Cannes 2013. Et après s’être offert une nouvelle jeunesse sur grand écran il y a deux ans, voilà que le 3e film* réalisé par Paul Newman et interprété par son épouse-actrice-muse Joanne Woodward (qui emporta à Cannes le prix d’interprétation féminine en 1973) est enfin édité en DVD.
Crise de foi. Sur Hollywood Boulevard, là où se côtoient le sacré et le profane, ne brillent que les étoiles inlassablement astiquées par un mutilé de guerre. Cet étrange monde s’étiole à l’ombre de la réussite insolente des stars de cinéma et il n’en est pas un qui n’y rêve encore à un avenir pimpant ou qui n’y joue pas, pour la gloire ou son propre salut, le rôle qu’il s’est patiemment forgé.
Razzia sur la chnouf. Second épisode* des aventures d’Ocho, la joueuse/bretteuse/voleuse de haut vol toujours incarnée par Reiko Ike, Female yakuza tale: Torture & Inquisition a été réalisé dans la foulée de Sex & Fury sous la houlette d’un autre réalisateur, Teruo Ishii, autrement plus frappadingue que son auguste collègue, Noribumi Suzuki.
La vengeance est mienne. Les familiers de la saga La pivoine rouge (interprétée par Sumiko Fuji) connaissent bien la vertueuse Oryu, joueuse invétérée à l’épaule tatouée et au sens de l’honneur exacerbé, qui parcourt les routes en aidant la veuve et l’orphelin.
Si des fadaises nous étaient contées. Tout un chacun sait comment s’achève les contes et la Blanche-Neige des frères Grimm ne déroge pas à la règle. Ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants. Fin.
Chauve qui peut ! Une petite soirée entre amis dégénère lorsque l’un des participants (Richard Crystal, frère de Billy. Si si), crooner d’opérette, entreprend une belle entre deux vocalises et la serre d’un peu trop près.
L’araignée souriante et autres histoires de cannibalisme. Comédie délectable et radicalement décalquée, Spider baby n’a jamais eu l’honneur d’une sortie internationale pour cause de faillite des producteurs. Dommage car cette excentricité signée Jack Hill — « découvreur » de Pam Grier et futur réalisateur de Coffy et de Foxy Brown, gloire à lui ! — est un bonheur d’humour noir aux situations loufoques et personnages improbables qui ne laissent aucun répit au spectateur.
Tout ce que le diable permet. La chair est faible et l’esprit, retors. S’il ne possède pas la flamboyance siphonnée et hystérique d’Alucarda de Juan Lopez Moctezuma (projeté à L’Etrange Festival 2011), Satánico pandémonium de Gilberto Martínez Solares — également connu sous le titre racoleur et totalement aberrant de La sexorcista — n’en est pas moins une pellicule fort perverse et violemment anticléricale.
Fantomette et les mystères de Hong-Kong. Première collaboration entre la Shaw Brothers et le coréen Chung Chang-Wha (voire parfois même Cheng Chang-Ho) qui y signera quelques années après le méchamment burné La main de fer, La diablesse aux mille visages — délirante comédie menée tambour battant — est surtout l’occasion de dévoiler lors de moult bagarres la superbe plastique de ses deux actrices principales, Pat Ting Hung et Tina Chin Fei, virtuoses du lancer de gambette et du salto arrière.
Je suis le gardien de mon frère. Nul n’est besoin d’être versé dans les guerres russo-suédoises de la fin du XVIe, voire les contes scandinaves, pour apprécier et se laisser envouter par la charge hypnotique générée par le deuxième film* d’Antti-Jussi Annila.