Razzia sur la chnouf. Second épisode* des aventures d’Ocho, la joueuse/bretteuse/voleuse de haut vol toujours incarnée par Reiko Ike, Female yakuza tale: Torture & Inquisition a été réalisé dans la foulée de Sex & Fury sous la houlette d’un autre réalisateur, Teruo Ishii, autrement plus frappadingue que son auguste collègue, Noribumi Suzuki.

Escape from MS One. Seul contre 500… où est le problème ? nous apostrophe pince-sans-rire la baseline de Lock out, film écrit et réalisé à quatre mains par James Mather et Stephen St. Leger, d’après — rions un peu — une idée de Luc Besson. Bah ! Dans la mesure où, en 1997, un certain borgne a échappé à une ville entière, puis s’est payé le luxe d’éteindre la planète en 2013, rien ne peut plus nous surprendre.

Fantomette et les mystères de Hong-Kong. Première collaboration entre la Shaw Brothers et le coréen Chung Chang-Wha (voire parfois même Cheng Chang-Ho) qui y signera quelques années après le méchamment burné La main de fer, La diablesse aux mille visages — délirante comédie menée tambour battant — est surtout l’occasion de dévoiler lors de moult bagarres la superbe plastique de ses deux actrices principales, Pat Ting Hung et Tina Chin Fei, virtuoses du lancer de gambette et du salto arrière.

Danse avec les ninjas. Produit par la Nikkatsu, sous le label Sushi Typhoon — Sa mission : réaliser des films foufous avec 3 yens, voire moins — Alien vs. Ninja ne ment pas sur la marchandise. Il y a des ninjas en goguette et de l’alien carnassier qui s’écrase sur terre, non loin d’une rencontre impromptue entre deux factions.

A bourrin, bourrin et demi. Oserait-on l’avouer ? Mais l’on est bienheureux de retrouver monsieur muscle et tous ses amis en si bonne forme. Pas que le scénario de la 5e Fast & Furious adventure culmine dans les cimes (il tient sur une jante de BMW), mais le plaisir un brin coupable que l’on ressent devant leurs activités hautement bourrines — scènes d’action hypra spectaculaires à l’appui — nous rend manifestement indulgent devant cette nouvelle mouture bien supérieure à la précédente.

Zone grise. Fergus est un triste sire. Doublé d’un teigneux sur lequel on ne peut compter. Du genre à se bourrer consciencieusement la gueule (qu’il tire en permanence) et à se bastonner ensuite avec les bobbies de sa majesté. Résultat des courses : garde à vue, procès en suspens et interdiction de sortie du territoire. Enfin, ça n’est pas la mort non plus. Tout du moins, pas la sienne.

One (iron) man show. Avant de voir une bombinette portant ses armoiries lui sauter à la tronche et changer son avenir à jamais, Tony Stark a le temps de s’offrir un cours de lutte gréco-romaine en compagnie d’une journaliste bombasse, faire une démonstration de son matos ultra-révolutionnaire pour une guerre bien sale et follement bruyante, siroter un excellent champagne, draguer sans vergogne une soldate de l’empire du bien, poser pour la postérité avec les boys, balancer deux/trois vannes niaiseuses qui ne font rire que lui et sentir enfin une fois dans sa vie l’adrénaline qui monte comme sève lorsque l’on sait sa dernière heure arrivée.