Nage ou crève. Le générique annonce d’emblée la couleur. Survivre (surprenant mélange de reconstitution fantasmatique et de réalisme documentaire) est une « histoire vraie », hommage de Baltasar Kormákur aux pêcheurs islandais qui périrent lors d’une tempête hivernale dans les années 80, compagnons d’infortune de Gulli (solide Ólafur Darri Ólafsson), grand nounours balourd et introverti dont le film va nous conter la prodigieuse équipée. Sans esbroufe, ni pathos exacerbé.