Oyez, oyez !

Aux fins de célébrer malgré tout sa 42e édition « empêchée », le Festival des 3 Continents à Nantes propose aux spectateurs français, dès ce soir et ce, jusqu’au 29 novembre, de voir ou revoir gracieusement quelques œuvres* projetées lors de ses éditions précédentes, à raison d’un film par soir et deux par week-end. A ce programme, s’ajoutent deux séances spéciales issues de l’édition 2020.

Pluie d’étoiles sur 2016. Comme indiqué sur le Top Cinéma 2016, Encyclo-ciné annonce 902 films sortis en France et ainsi qu’il était prévu lors du Top 2015, les quatre films vus en avant-première se retrouvent au panthéon et ce, sans surprise aucune, bien que l’année ait été exceptionnelle.

Pluie d’étoiles sur les 3 Continents. La 38e édition du Festival des 3 Continents s’est achevé mardi 29 novembre avec pour certains retardataires la projection des trois films primés, et pour moi, un film indien ésotérique qui en a fait fuir plus d’un. Dans notre série rions un peu avec le public du festival, ça n’était pas la pire des projections.

Oyez ! Oyez !

La 38e édition du Festival des 3 Continents investit Nantes du 22 au 29 novembre prochain et comme la demoiselle vous l’indique sur les magnifiques affiches réalisées cette année, l’Inde est à l’honneur, avec notamment la projection des films de Anurag Kashyap et Gurvinder Singh*. On peut nonobstant regretter une sélection trop courte.

Festival hors des murs parisiens, deuxième ! Après l’aventure vietnamienne à Saint-Malo*, je me suis décidée à filer à Nantes pour visiter la Colombie et plus si affinités alors que je caressais depuis quelques semaines de passer à Amiens chevaucher des licornes dans la paume de Kong. Gageons qu’il ne s’agit là que d’une partie remise et que je saurais mieux m’organiser en 2015…

Âmes perdues. 1997. Hong Kong a connu quelques revers économiques dont les migrants chinois attirés par les lumières de la ville vont devenir les victimes expiatoires. Faisant fi de tout espoir de réussite sociale, les quatre protagonistes de Love will tear us apart n’ont guère d’autre choix que de se laisser couler dans une mélancolie suicidaire, une solitude morbide, une violence cynique ou une folie douce. Bienvenue dans la métropole sommée par d’augustes bannières d’ « Aimer la mère patrie » !