Brûler à Palerme. Il ne fait pas bon omettre d’écouter le parrain lorsqu’il vous donne un ordre. Tombé dans une embuscade aussi brutale qu’inattendue, Salvo — chauffeur et homme de main — au mépris des ordres et de sa propre sécurité cavale derrière un des tueurs qui a échappé au carnage et obtient le nom du commanditaire. Avant d’exécuter froidement, mais sans douleur et sans haine, le donneur.

Sur les berges de l’ennui. Que les érotomanes se rassurent. Certes, le titre du dernier opus de Manuel Pradal fait écho à la toile d’Edouard Manet vite découpée bien emballée par le jeune héros du film mais Vahina Giocante — en faillible gardienne des lieux kidnappée derechef — ne cache rien de sa superbe anatomie dans des scènes de bain et de sexe aussi nombreuses qu’inutiles, cherchant sans doute sous cet attrayant vernis à masquer la vacuité d’un scénario prenant l’eau de toutes parts.

Ma puberté chez les vampires. Qu’il fait donc froid dans cette misérable petite banlieue enneigée de Stockholm et que l’on s’y sent bien seul lorsque comme Oskar (excellent Kare Hedebrant), 12 ans, enfant timide de parents divorcés, on est le souffre-douleur désigné des graines de délinquant qui hantent les collèges et que l’on a la malchance de posséder un physique pour le moins équivoque.