La rubrique fait son grand retour ! Après une longue absence — l’épisode #18 date d’octobre dernier —, une actualité invivable, moult événements et une villégiature inconstante sur ma timeline, il est plus que temps que le cinéma retrouve ses marques, fussent-elles compressées en 140 signes.
Category Archive: TV
Don’t worry, etc etc. A Rabbitland, utopique contrée, les lapins y sont heureux. Tant de bonheur les a rendu tous aussi roses qu’un éléphant. Logique. Rabbitland est une démocratie.
Focus Ann Hui à l’honneur le jour du philippin fou. Grosse journée en perspective. J’essaie de ne pas me retrouver sur les rotules en me levant folle que je suis une heure plus tôt que nécessaire. Petit mémo à mon bonnet : ne jamais oublier de vérifier 1/ le jour que l’on est 2/ le programme établi.
Premiers devoirs. Aujourd’hui, journée calme au MK2 bibliothèque.
Pleins feux sur :
Sciences et sexe. Après le succès remporté par Green porno, Isabella Rossellini — toujours aussi obsédée par les coutumes sexuelles des petites bébêtes — a entrepris l’écriture et la réalisation d’une nouvelle série scientifique intitulée Seduce me, consacrée aux rituels de séduction et accouplements de bestioles aussi diverses que la punaise de lit, le canard ou la seiche.
D’origine viking, Eric Northam/Alexander Skarsgård est âgé de plus de 1000 ans, règne sur une secte aux mœurs étranges réfugiée en Louisiane, tient un bar/lupanar, est d’une invraisemblable coquetterie, convoite la femme de son confrère et bâfre comme un goret.
Size doesn’t matter ! La preuve par 7 courts métrages glanés au gré de mes pérégrinations.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la vie sexuelle des bestioles sans oser jamais le demander. Bon sang ne saurait mentir, Isabella Rossellini a de qui tenir.
Mélancolie vaudou. Un film dont le personnage principal se prénomme Ambroise (Laurent Stocker, césar du meilleur espoir masculin 2008 pour Ensemble c’est tout de Claude Berri) et se prend de passion pour le vaudou ne peut pas être totalement sérieux.
La jeune fille et la mort. Relatée à la première personne en des flashbacks successifs, La reine des connes conte la triste histoire d’Emma qui n’eut que le tort d’être née sous l’identité d’Emmanuel dans une famille bourgeoise à l’esprit étriqué.
Magouilles, souffrance et beauté. Vous venez pour le massage ? demande narquoisement notre héros aux deux grandes brutes qui s’apprêtent à le passer à tabac.
Les invisibles. Que voilà une terrible déception !
La gaffe est dans le crime. Le travail, c’est la santé prétend le célèbre adage…
Le petit chaperon roux. Un joyau, assurément ! Si les épisodes à venir sont de ce calibre (un mélange létal de violence, d’humour et de sexe), nul doute que la Suite noire assurera sa pérennité au sein des programmes de France 2.
Trahison, impair et mort. Pour leur premier épisode, les producteurs de la série Suite Noire frappent très fort en adaptant un roman de Didier Daeninckx, auteur consacré de Meurtres pour mémoire (évoquant la sanglante répression orchestrée par Maurice Papon contre les manifestants pour l’indépendance de l’Algérie en octobre 61) et grand pourfendeur des travers de la société française (sa mémoire sélective, notamment).
Noir c’est noir, reste-t-il quelqu’espoir ? Votre serviteur n’ayant que peu de part de cerveau disponible pour le passer devant la télévision, mes remerciements, toutes affaires cessantes, à Kilucru l’irréductible qui eut la charmante idée de rameuter les troupes devant la petite lucarne en rappelant l’ouverture estivale de la Suite noire sur France 2, soit chaque dimanche, une fiction d’une heure programmée en fin de soirée (puisque malheureusement certaines idées ou images peuvent encore choquer des téléspectateurs pourtant abreuvés en prime time d’obscénités en tous genres).
Le petit bouffon est mort. Pour son énième retour au cinéma (ou presque, puisque La journée de la jupe était initialement destiné au petit écran), Isabelle Adjani frappe très fort.