No time for nuts de Chris Renaud_2006_voix : Chris Wedge Gone nutty de Carlos Saldanha_2002_voix : Chris Wedge
Auteur : FredMJG
Le petit bouffon est mort. Pour son énième retour au cinéma (ou presque, puisque La journée de la jupe était initialement destiné au petit écran), Isabelle Adjani frappe très fort.
Clive et Naomi contre la World Company. Les médias nous le répètent à tour d’éditos, la banque est devenue le nouveau Satan à combattre…
Souriez, vous êtes périmés. 1985… Alors que la Grande Bretagne ploie sous le joug thatchérien, le monde est stone dans l’univers parallèle sorti de l’imagination de ce sacré misanthrope d’Alan Moore – grand démolisseur de super héros devant l’éternel – et de son complice Dave Gibbons. Le temps a suspendu son vol à minuit moins cinq sur l’horloge de l’apocalypse et tous espèrent que les leaders des deux super puissances cessent de jouer à je te tiens tu me tiens par la centrale nucléaire.
Go ahead, Mr Eastwood, make my day. Excellente nouvelle pour tous les clintophiles, son dernier opus — véritable film-somme — est à hurler de rire.
Bel ennui. Le cinéma de Claude Chabrol n’est jamais aussi bon que lorsque le réalisateur décide d’être cruel avec ses personnages.
Chiens galeux. Le soulèvement des Lycans est le troisième chapitre de la saga Underworld mais précèdent, dans l’histoire, les deux opus signés Len Wiseman…
La passion de Mickey. Un film qui s’achève par un générique bercé par la voix de Bruce Springsteen* ne peut décidément pas être mauvais.
Fièvre disco au temps de Pinochet. 1977, un certain John Travolta chaloupe grave du bassin et gigote vers la gloire dans La fièvre du samedi soir*, enflammant les dance floors sous le charmant sobriquet de Tony Manero.
Cauchemar conjugal. C’est plus le souvenir ému d’un Kevin Spacey se paluchant frénétiquement sous sa douche matinale dans l’ambiance délétère de l’american way of life d’American Beauty_2000 qui pousse à aller voir de plus près le dernier opus de Sam Mendes consacré à la biopsie d’un couple dans les années triomphantes de l’après-guerre, qu’une folle envie de retrouver « le » couple d’amants de Titanic_1998* et de découvrir ce qui serait advenu de leurs rêves et de leurs amours si Jack n’avait décidé de couler à pic laissant Rose idéaliser leur vie commune.
L’insoutenable légèreté du Pitt en numérique. La vie est ainsi faite : les gens naissent, vieillissent — à leur grand dam et au bonheur des cosmétiques — puis meurent pour laisser la place à d’autres qui naissent, déclinent, se shootent au botox, mais trépassent quand même, et ainsi de suite jusqu’à la fin des temps. Tout le monde n’a pas la chance d’être vampire, voire Highlander…
Ma puberté chez les vampires. Qu’il fait donc froid dans cette misérable petite banlieue enneigée de Stockholm et que l’on s’y sent bien seul lorsque comme Oskar (excellent Kare Hedebrant), 12 ans, enfant timide de parents divorcés, on est le souffre-douleur désigné des graines de délinquant qui hantent les collèges et que l’on a la malchance de posséder un physique pour le moins équivoque.
Mais que fait la police ? Faisons court : le film de Gilles Béat ressemble à son affiche, il est moche et tout pourri.
Le sacre de l’acteur. Après son dérangeant (et fascinant car en chacun de nos cœurs nichent les sales petits secrets d’une enfance dysfonctionnelle) Pardonnez-moi, Maïwenn (Le Besco) s’attaque à la radiographie d’un animal étrange, à poils généralement longs, plus ou moins névrosé et/ou égocentrique, répertorié sous le terme générique d’actrice*.
This is the end, my friend. Nous avions quitté un Che triomphant sous un soleil de plomb à quelques kilomètres de La Havane, nous le retrouvons quelques années après* en Bolivie où, resté fidèle à ses idéaux révolutionnaires, il tente — parfois à leurs corps défendant — d’élever l’âme des opprimés.
Dumas en rit encore. Question : le dernier film de Danny Boyle (assisté de Loveleen Tandan, co-réalisatrice et directrice du casting) est-il : A. Emouvant B. Révoltant C. Fascinant D. Agaçant ? Réponse : il y a un piège. Quel que soit son choix, le spectateur est encore loin du compte.
Poster boy. Le diptyque* de Steven Soderbergh sobrement intitulé Che n’est pas un énième biopic du style « un grand homme, sa vie, son œuvre » mais bien plutôt une réflexion sur le seul véritable amour d’Ernesto Guevara, soit la révolution considérée comme un des beaux arts.
Celle qui murmurait à l’écorce des arbres. Les voies du seigneur sont décidément impénétrables. C’est sans doute ce que se dit la mère supérieure (interprétée par Françoise Lebrun, bien loin de La maman et la putain de Jean Eustache_1973) à la vision des toiles exaltées aux formes étranges et aux couleurs chatoyantes que lui présente Séraphine, paysanne touchée par la grâce, alors en plein délire créatif. Mais nous sommes déjà quasiment à la fin de l’histoire. Reprenons depuis le début.
La carte vide du tendre. Le temps n’est plus où l’écoute de Wagner donnait à Woody Allen l’envie d’envahir la Pologne (réplique culte du non moins formidable Manhattan Murder Mystery_1993 où ses joutes oratoires contre sa complice Diane Keaton nous mettaient en joie). Désormais, pépère lance deux insatisfaites chroniques à l’assaut de Barcelone et des artistes du cru, aussi fats que désespérément creux, à l’image d’un scénario paresseusement filmé.
C’est ABBA qu’on assassine… et c’est Pierce Brosnan qui a fait le coup !