A l’ombre de la Grande Mosquée. Younes (Tahar Rahim, qui craquerait bien de temps à autre les coutures d’un costume trop étriqué) émigré algérien pas pratiquant pour deux sous et adepte du marché noir dans le Paris de l’Occupation, se fait épingler par la charmante police du coin (Bruno Fleury, plus pétainiste que le maréchal, arbore une petite moustache des plus facétieuses et en fait des tonnes dans l’ignominie) après une bien mauvaise action, avoir troqué deux paquets de clopes contre un magnifique instrument de musique que lui abandonne en désespoir de cause un vieux compatriote.
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QT le recycleur. Le sixième* opus de Quentin Tarantino, Inglourious basterds ou comment le cinéma permet — pur fantasme d’un virtuose — de changer le cours de l’Histoire est un bâtard de la plus belle espèce. Dommage qu’il ne tienne pas sur la longueur les promesses annoncées dans la scène d’ouverture.
This is the end, my friend. Nous avions quitté un Che triomphant sous un soleil de plomb à quelques kilomètres de La Havane, nous le retrouvons quelques années après* en Bolivie où, resté fidèle à ses idéaux révolutionnaires, il tente — parfois à leurs corps défendant — d’élever l’âme des opprimés.
Poster boy. Le diptyque* de Steven Soderbergh sobrement intitulé Che n’est pas un énième biopic du style « un grand homme, sa vie, son œuvre » mais bien plutôt une réflexion sur le seul véritable amour d’Ernesto Guevara, soit la révolution considérée comme un des beaux arts.