Jour 1. Rendez-vous au Forum des images où débute en fin d’après-midi la 18e édition de L’Étrange Festival.
Festival
Jour du Palmarès. D’avoir vu Vulgaria samedi soir m’a offert l’occasion de me lever un peu plus tard, soit juste une heure de rab’ pour mon horloge interne.
Oyez, oyez !
Le site de L’Étrange Festival vient enfin de mettre en ligne son programme de la 18e édition qui se tiendra cette année du 6 au 16 septembre prochain et m’empêchera du coup de participer pleinement aux festivités pour cause de conflits d’agendas au Forum des Images, où les places seront à réserver à partir du 24 août.
Les femmes prennent le pouvoir. Un léger problème sur le son lors de la projection de The decisive moment digéré, une pause café gourmand s’impose ; puis la journée se poursuit au Forum des images sans souci majeur, et ce, jusqu’au bout de la nuit.
Festival International de Courts Métrages Fresh Wave. Abandon ce jour du programme prévu (Man on the brink d’Alex Chung qu’il me semble avoir déjà vu au siècle dernier (bah ! quoi ?) dans une copie bien pourrave et les deux téléfilms d’Allen Fong — un crève cœur — réalisés pour la série Below the lion rock à laquelle a également participé Ann Hui) au MK2 Bibliothèque car…
Samedi, c’est également jour de la brocante. Ayons donc une pensée pour tous ceux qui ont décidé de braver les intempéries pour y exposer ou y chiner. Quant à moi, je poursuis mon marathon du week-end avec ce brave Pat’.
Jour 9, 9 films. Le compte est bon. Du Tam en veux-tu, en voilà pour ce samedi. Je continue donc de découvrir son œuvre télévisuelle et deux raretés.
Palmarès du Jury des blogueurs et du Web en orbite et premier couac. Damned ! Grand jour des délibérations* sous la houlette de notre bon Jérome Drago, toujours sur la brèche, et qui nous avait donné rendez-vous sur la terrasse du Limelight — sous le soleil exactement — où nous nous retrouvâmes flanquées de brioches, mignardises et autres douceurs fruitées, ces friandises excellant à ouvrir l’esprit et à rendre fort bon enfant quelques discussions qui s’avérèrent fructueuses.
Tam en modes Polar ou Godard, au choix. J’avale trois dolipranes pour contrer une migraine qui tente en loucedé de prendre le pouvoir et je file vaillamment au MK2 Bibliothèque.
A la découverte d’Allen Fong et autre raretés. Seconde partie de ce mercredi plutôt épique dont je me soucierais peu de connaître les sorties cinéma, étant bien plus préoccupée à l’idée de ne pas rater le début de la séance au Forum des Images.
Des fantômes et du culte. Les affaires reprennent avec, aujourd’hui, un aller-retour de la mort prévu sur la ligne 14 (bénie soit-elle).
Viva Raoul ! Une « petite » journée que ce mardi plus ou moins ensoleillé.
Désastre, amour et fantaisie. Dois-je l’avouer ? Je me sens un peu lasse mais le merveilleux souvenir que m’avait laissé le film de Patrick Tam — un des rares que je connaisse de lui par ailleurs, en sus de The final victory, et il me tarde de voir ses autres réalisations — fait que je me botte sérieusement le cul et que je me tiens vaillante, et à l’heure dite, à l’entrée de la salle.
Focus Ann Hui à l’honneur le jour du philippin fou. Grosse journée en perspective. J’essaie de ne pas me retrouver sur les rotules en me levant folle que je suis une heure plus tôt que nécessaire. Petit mémo à mon bonnet : ne jamais oublier de vérifier 1/ le jour que l’on est 2/ le programme établi.
Oui, je sais ce que vous allez me dire, c’est ridicule, le palmarès arrive bien avant les compte-rendus de mes journées festivalières mais bah, certains rongeant leurs freins depuis les délibérations de vendredi, je n’ai pas le cœur de vous le cacher plus avant.
Premiers devoirs. Aujourd’hui, journée calme au MK2 bibliothèque.
Poursuite de la nuit Category III. Un double café et un étirement s’imposent alors que la nuit Category III se poursuit par un film réalisé — d’après Julien Sévéon — sous l’unique et fallacieux prétexte d’exploiter la beauté nubile de Loletta Lee.
C’est parti ! Si l’ouverture « officielle » du Festival Paris Cinéma a eu lieu hier soir avec la projection en avant-première d’Holy motors de Leos Carax [et un p’tit pince-fesses à la Mairie de Paris où j’ai retrouvé Jérome — qui sera notre guide spirituel durant tout le festival — et les autres membres du Jury, Valérie, Anna, Noémie et Chris], les hostilités débutent réellement avec une nuit blanche placée cette année donc, sous le signe de Hong-Kong.
Ne vous impatientez pas, il finira bien par arriver ce petit journal prévu par mes folles ambitions pour le Festival. Mais dans la mesure où je préfère aller voir des films que louper une séance pour gratter sur la précédente, il y aura sans doute léger retard sur l’horaire.
Monsieur rêve de formes oblongues (air connu). 2012 est manifestement le temps des limousines, longs cercueils qui roulent silencieusement, destinés semble-t-il à protéger d’esseulés passagers du monde extérieur.