Bloody Christmas. Réalisé en 2008 avec quatre bouts de ficelle et une bonne humeur contagieuse par Jason Eisener, Treevenge a été présenté dimanche à L’Etrange Festival avant la projection de L.A. Zombies de Bruce La Bruce et mis les spectateurs en joie.
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Déviances. Les festivités ont donc débuté pour moi vendredi en fin de soirée avec Bedevilled de Jang Cheol-Soo_2010 et se sont poursuivies hier en compagnie du toujours inénarrable Alejandro Jodorowski exposant son décryptage psycho-chakra-sexuel du Magicien d’Oz/The wizard of Oz de Victor Fleming_1939 ; le clou du spectacle ayant été atteint lorsque le bonhomme se fourvoya sur le film présenté, soit Larmes de clown de Victor Sjöström en lieu et place de The unknown, chef d’œuvre du duo Browning-Chaney et référence implicite de Santa Sangre_1989.
Danse de mort. Revenu aux affaires après un passage à vide dû pour une grande part à l’incompréhension totale que son mythique La marque du tueur/Koroshi no rakuin_1967 (qui permit à son acteur de prédilection au faciès de hamster, Jo Shishido, de briller une nouvelle fois en tueur cynique et désinvolte) généra dans le cerveau inquiet du président de la Nikkatsu, productrice du film, Seijun Suzuki change radicalement de style au risque de perdre ses admirateurs.
Pas un yuan d’espoir. Côté grandes échappées vers un Eldorado fantasmé, si les cubains ou les africains risquent la noyade et les mexicains la déshydratation, les nord-coréens ont manifestement la possibilité de finir comme la petite marchande d’allumettes, gelés sur la rivière Tumen qui les sépare de leurs voisins chinois.
Faux mouvements. Programmé au Festival Paris Cinéma, Orly d’Angela Schanelec offre avant tout le bonheur de retrouver la bien trop rare Mireille Perrier.
Courts Primés. Malgré la « Fête du cinéma », il n’y avait malheureusement pas grand monde au Max Linder le 30 juin pour la projection parisienne clôturant la tournée hexagonale de la 4e édition des Nuits en or du court-métrage, destinées à promouvoir 9 films primés par les académies les plus prestigieuses.
Kitano en format court. Dans son Kitano par Kitano, le réalisateur ne cache pas sa joie* d’avoir été choisi pour participer à Chacun son cinéma ou Ce petit coup au cœur quand la lumière s’éteint et que le film commence, film collectif de commande pour les 60 ans du Festival de Cannes, aux côtés d’une trentaine de réalisateurs internationaux dont il énonce fièrement les noms.
Du court et du meilleur. Voici un petit compte rendu* de la soirée Aux courts d’un soir**, avec quelques liens qui vous permettront de vous faire une idée des pelloches présentées, films dont la haute tenue — et d’excellentes interprétations — laissent présager d’un bel avenir cinématographique.
Un vampire à Lollywood. A la fin des années 60, Bela Lugosi peut RIP sereinement et Christopher Lee boire goulument le sang de vierges effarouchées dans les productions de la Hammer, ce n’est certainement plus à Lahore que l’on viendra leur faire de l’ombre.
Fin du petit jeu orchestré par Niko de Filmosphere, voici mon Top 10 des palmés de la Croisette — étant entendu que je n’ai pas vu tous les films primés, comme indiqué* dans mes palmarès personnels — et qu’il s’agit là d’un choix impromptu, parfaitement mouvant et présenté dans un désordre semi-organisé.
Y a d’la joie ! Le XXIe siècle est en marche. Guerres, représailles, folie (douce ou pas) et dépressions à tous les étages…
Années 90. Rebelles, révoltes, individualismes retors et égos démesurés sont de la fête.
Flashs des années 80. Un débarquement/le visage de Lee Marvin, un bal en patins à roulettes/la mort de Christopher Walken, un coup d’état/les mensonges de Jeremy Irons, un cataclysme/l’absurdité de la vie, Paris/Texas, une femme araignée/Bill & Raul, un incendie/au commencement était le Verbe, un ange tombé du ciel/les désirs de Bruno, un meurtre/la souillure, des gitans/l’envol de la mariée.
Place aux années 70… aux anti-héros, à la paranoïa, aux pulsions suicidaires et au triomphe de (la) Volonté.
Place aux années 60. Et à la dolce vita, au triomphe de l’amour, et à la révolution.
Naissance d’une palme. Après les débuts chaotiques du festival, voici le deuxième épisode — qui fête la naissance de la Palme d’or en 1955 — de la revue des palmés.
Palmes, palmes, palmes. Pour fêter le 63ème festival de Cannes, Sandra M. — entre moult activités — a refait les peintures d’In the mood for Cannes et Niko de Filmosphère s’est employé à corriger la longue liste des films récompensés sur la Croisette selon ses goûts et ses couleurs avant de proposer un top 10 des plus belles palmes d’or.