La jeune fille et la mort. Relatée à la première personne en des flashbacks successifs, La reine des connes conte la triste histoire d’Emma qui n’eut que le tort d’être née sous l’identité d’Emmanuel dans une famille bourgeoise à l’esprit étriqué.
Auteur : FredMJG
Magouilles, souffrance et beauté. Vous venez pour le massage ? demande narquoisement notre héros aux deux grandes brutes qui s’apprêtent à le passer à tabac.
Les invisibles. Que voilà une terrible déception !
La gaffe est dans le crime. Le travail, c’est la santé prétend le célèbre adage…
Le petit chaperon roux. Un joyau, assurément ! Si les épisodes à venir sont de ce calibre (un mélange létal de violence, d’humour et de sexe), nul doute que la Suite noire assurera sa pérennité au sein des programmes de France 2.
Trahison, impair et mort. Pour leur premier épisode, les producteurs de la série Suite Noire frappent très fort en adaptant un roman de Didier Daeninckx, auteur consacré de Meurtres pour mémoire (évoquant la sanglante répression orchestrée par Maurice Papon contre les manifestants pour l’indépendance de l’Algérie en octobre 61) et grand pourfendeur des travers de la société française (sa mémoire sélective, notamment).
Noir c’est noir, reste-t-il quelqu’espoir ? Votre serviteur n’ayant que peu de part de cerveau disponible pour le passer devant la télévision, mes remerciements, toutes affaires cessantes, à Kilucru l’irréductible qui eut la charmante idée de rameuter les troupes devant la petite lucarne en rappelant l’ouverture estivale de la Suite noire sur France 2, soit chaque dimanche, une fiction d’une heure programmée en fin de soirée (puisque malheureusement certaines idées ou images peuvent encore choquer des téléspectateurs pourtant abreuvés en prime time d’obscénités en tous genres).
No time for nuts de Chris Renaud_2006_voix : Chris Wedge Gone nutty de Carlos Saldanha_2002_voix : Chris Wedge
Le petit bouffon est mort. Pour son énième retour au cinéma (ou presque, puisque La journée de la jupe était initialement destiné au petit écran), Isabelle Adjani frappe très fort.
Clive et Naomi contre la World Company. Les médias nous le répètent à tour d’éditos, la banque est devenue le nouveau Satan à combattre…
Souriez, vous êtes périmés. 1985… Alors que la Grande Bretagne ploie sous le joug thatchérien, le monde est stone dans l’univers parallèle sorti de l’imagination de ce sacré misanthrope d’Alan Moore – grand démolisseur de super héros devant l’éternel – et de son complice Dave Gibbons. Le temps a suspendu son vol à minuit moins cinq sur l’horloge de l’apocalypse et tous espèrent que les leaders des deux super puissances cessent de jouer à je te tiens tu me tiens par la centrale nucléaire.
Go ahead, Mr Eastwood, make my day. Excellente nouvelle pour tous les clintophiles, son dernier opus — véritable film-somme — est à hurler de rire.
Bel ennui. Le cinéma de Claude Chabrol n’est jamais aussi bon que lorsque le réalisateur décide d’être cruel avec ses personnages.
Chiens galeux. Le soulèvement des Lycans est le troisième chapitre de la saga Underworld mais précèdent, dans l’histoire, les deux opus signés Len Wiseman…
La passion de Mickey. Un film qui s’achève par un générique bercé par la voix de Bruce Springsteen* ne peut décidément pas être mauvais.
Fièvre disco au temps de Pinochet. 1977, un certain John Travolta chaloupe grave du bassin et gigote vers la gloire dans La fièvre du samedi soir*, enflammant les dance floors sous le charmant sobriquet de Tony Manero.
Cauchemar conjugal. C’est plus le souvenir ému d’un Kevin Spacey se paluchant frénétiquement sous sa douche matinale dans l’ambiance délétère de l’american way of life d’American Beauty_2000 qui pousse à aller voir de plus près le dernier opus de Sam Mendes consacré à la biopsie d’un couple dans les années triomphantes de l’après-guerre, qu’une folle envie de retrouver « le » couple d’amants de Titanic_1998* et de découvrir ce qui serait advenu de leurs rêves et de leurs amours si Jack n’avait décidé de couler à pic laissant Rose idéaliser leur vie commune.
L’insoutenable légèreté du Pitt en numérique. La vie est ainsi faite : les gens naissent, vieillissent — à leur grand dam et au bonheur des cosmétiques — puis meurent pour laisser la place à d’autres qui naissent, déclinent, se shootent au botox, mais trépassent quand même, et ainsi de suite jusqu’à la fin des temps. Tout le monde n’a pas la chance d’être vampire, voire Highlander…
Ma puberté chez les vampires. Qu’il fait donc froid dans cette misérable petite banlieue enneigée de Stockholm et que l’on s’y sent bien seul lorsque comme Oskar (excellent Kare Hedebrant), 12 ans, enfant timide de parents divorcés, on est le souffre-douleur désigné des graines de délinquant qui hantent les collèges et que l’on a la malchance de posséder un physique pour le moins équivoque.
Mais que fait la police ? Faisons court : le film de Gilles Béat ressemble à son affiche, il est moche et tout pourri.