Etre [ou ne pas être] dans le bain : l’indifférence

Paul/Michel Piccoli et Camille/Brigitte Bardot dans Le mépris de Jean-Luc Godard_1963 © Carlotta Films

La salle de bain selon Jean Luc Godard est le siège de toutes les impudences et le témoin privilégié d’un couple qui se défait.

Ni la Louise Brooks attitude, ni le flot d’insanités qu’elle articule posément ne siéent à son épouse trophée estime Paul, écrasant de sa fatuité intellectuelle Camille, ex-petite dactylo.

Tandis que le sot garde son chapeau en prenant son bain « pour faire comme Dean Martin dans Some came running de Vincente Minnelli », l’indifférence feinte qu’il oppose aux souffrances de sa compagne va précipiter leur désamour.

Le mépris de Jean-Luc Godard_1963

A suivre…