Fin du petit jeu orchestré par Niko de Filmosphere, voici mon Top 10 des palmés de la Croisette — étant entendu que je n’ai pas vu tous les films primés, comme indiqué* dans mes palmarès personnels — et qu’il s’agit là d’un choix impromptu, parfaitement mouvant et présenté dans un désordre semi-organisé.
La dolce vita de Federico Fellini_1960
Parce que ce Fellini-ci est intemporel et que Marcelloooooooooooooooo !
Apocalypse Now de Francis Ford Coppola_1979
Parce que Marlon est grand et que Francis Ford fut son dernier prophète.
Underground d’Emir Kusturica_1995
Parce que f**ck les polémiques lancées par des crétins qui ne vont même pas au cinéma et que l’infernal Miki Manojlović mène la danse.
Paris-Texas de Wim Wenders_1984
Parce qu’il est bon d’avoir une seconde chance quand on erre dans le désert et parce que Ry Cooder et les homes movies d’Harry Dean Stanton.
Taxi Driver de Martin Scorsese_1976
Parce que Scorsese n’avait pas encore tourné son chef d’œuvre Raging Bull et que cela fait un sacré bout de temps que l’on est sans nouvelles du talent de Robert de Niro.
Sailor et Lula/Wild at Heart de David Lynch_1980
Parce que Sailor, parce que Lula, pour le dentier de Willem Dafoe, le masque de beauté de Diane Lane, les sombres sourcils d’Isabella Rossellini et parce que j’aimerais bien qu’on provoque un embouteillage en me chantant Love me tender.
Blow-up de Michelangelo Antonioni_1967
Parce que la vie n’est qu’illusions et mensonges et qu’Antonioni a prouvé qu’il se ne prénommait pas Michelangelo pour rien en faisant repeindre un parc dont le vert ne lui convenait pas.
Le salaire de la peur d’Henri-Georges Clouzot_1953
Parce qu’il a inspiré à William Friedkin un fascinant remake et, qu’à chaque nouvelle vision, on espère toujours que le film va bien se terminer.
La ballade de Narayama/Narayama Bushiko de Shohei Imamura_1983
Parce que le Japon se ne résume pas à Ozu.
Le troisième homme/The Third Man de Carol Reed_1949
Parce que je ne sais toujours pas jouer de la cithare.