Comment pétrir le Bob ? Voici un délicieux épilogue au questionnaire Libé(rez) Soderbergh.
Auteur : FredMJG
De la question. Palsambleu ! Cornegidouille, enfer et bobines en nitrate putréfiées ! Marivaudage m’a linkée dans une chaine de blougues (en bonne compagnie donc, tout est pardonné*).
Tant qu’il y aura des pompons. Pour certains, la vie, c’est comme une boite de chocolat ; pour d’autres, elle se résume impitoyablement à des berlingots de lait concentré* chargés d’adoucir une enfance solitaire ou à des bouffées d’angoisse sous l’ombre menaçante des tours jumelles du World Trade Center.
Trilogie familiale. Oubliez le monde merveilleux et imaginaire de Wallace et Gromit de Nick Park, et bienvenue dans la vraie vie, cruelle et tragique, de la famille Elliot.
En guise de hors d’œuvre à Mary & Max. Harvie Krumpet, court-métrage d’Adam Elliott*, a obtenu l’oscar du meilleur court-métrage d’animation en 2004 et collectionné les récompenses, d’Annecy à Melbourne.
Ceux qui s’exilent prendront le train. Premier long-métrage de Cary Fukunaga, Sin nombre (notamment produit par les acteurs Gael Garcia Bernal et Diego Luna) est un coup de maître et l’ambition du jeune homme laisse augurer du meilleur pour la suite de sa carrière.
Liste des courses chez EightDayzaWeek.
Pour son 66ème numéro, la revue Repérages – outre deux dossiers spéciaux consacrés à la 15ème édition de L’étrange festival et au renouveau du cinéma bis – édite un second volume d’Extreme cinéma, soit 11 courts métrages internationaux gores, insolites, voire franchement zarbis.
La dernière tentation d’Aaron. Premier long métrage du réalisateur israélien Haïm Tabakman, Tu n’aimeras point* est dans sa subtile beauté un objet plus qu’aimable.
Bonnes vibrations (mais mauvaise pioche).
L’histoire retiendra que Ennio Morricone ne put satisfaire la demande de Quentin Tarantino de délivrer une œuvre originale pour Inglourious basterds pour cause de « conflits d’agenda »…
Blog Day 2009. Tous ceux qui me connaissent vous le diront : j’ai horreur de faire des listes… Mais la plus simple des courtoisies envers Vodkaster qui a eu la charmante attention de distinguer ce modeste blog (là : Blog Day : 5 blogs ciné à découvrir ), est de m’incliner en proposant à mon tour un petit assortiment… sur le cinéma… Etonnant, non ?
QT le recycleur. Le sixième* opus de Quentin Tarantino, Inglourious basterds ou comment le cinéma permet — pur fantasme d’un virtuose — de changer le cours de l’Histoire est un bâtard de la plus belle espèce. Dommage qu’il ne tienne pas sur la longueur les promesses annoncées dans la scène d’ouverture.
Mélancolie vaudou. Un film dont le personnage principal se prénomme Ambroise (Laurent Stocker, césar du meilleur espoir masculin 2008 pour Ensemble c’est tout de Claude Berri) et se prend de passion pour le vaudou ne peut pas être totalement sérieux.
La jeune fille et la mort. Relatée à la première personne en des flashbacks successifs, La reine des connes conte la triste histoire d’Emma qui n’eut que le tort d’être née sous l’identité d’Emmanuel dans une famille bourgeoise à l’esprit étriqué.
Magouilles, souffrance et beauté. Vous venez pour le massage ? demande narquoisement notre héros aux deux grandes brutes qui s’apprêtent à le passer à tabac.
Les invisibles. Que voilà une terrible déception !
La gaffe est dans le crime. Le travail, c’est la santé prétend le célèbre adage…
Le petit chaperon roux. Un joyau, assurément ! Si les épisodes à venir sont de ce calibre (un mélange létal de violence, d’humour et de sexe), nul doute que la Suite noire assurera sa pérennité au sein des programmes de France 2.
Trahison, impair et mort. Pour leur premier épisode, les producteurs de la série Suite Noire frappent très fort en adaptant un roman de Didier Daeninckx, auteur consacré de Meurtres pour mémoire (évoquant la sanglante répression orchestrée par Maurice Papon contre les manifestants pour l’indépendance de l’Algérie en octobre 61) et grand pourfendeur des travers de la société française (sa mémoire sélective, notamment).
Noir c’est noir, reste-t-il quelqu’espoir ? Votre serviteur n’ayant que peu de part de cerveau disponible pour le passer devant la télévision, mes remerciements, toutes affaires cessantes, à Kilucru l’irréductible qui eut la charmante idée de rameuter les troupes devant la petite lucarne en rappelant l’ouverture estivale de la Suite noire sur France 2, soit chaque dimanche, une fiction d’une heure programmée en fin de soirée (puisque malheureusement certaines idées ou images peuvent encore choquer des téléspectateurs pourtant abreuvés en prime time d’obscénités en tous genres).