Ma puberté chez les vampires. Qu’il fait donc froid dans cette misérable petite banlieue enneigée de Stockholm et que l’on s’y sent bien seul lorsque comme Oskar (excellent Kare Hedebrant), 12 ans, enfant timide de parents divorcés, on est le souffre-douleur désigné des graines de délinquant qui hantent les collèges et que l’on a la malchance de posséder un physique pour le moins équivoque.

Déjà vu et Même pas peur sont dans un bateau. Remake perverti de Cannibal holocaust de ce brave Ruggero Deodato, la partie de campagne des ethnologues étant remplacée par la jungle des banlieues ibériques, Rec est un petit film d’horreur réalisé par un abruti aux ordres de la présentatrice (Manuela Velasco, parfaitement horripilante) d’un programme télévisé soporifique, prête à tout pour gagner quelques points d’audience, y compris mourir pour un scoop…

One (iron) man show. Avant de voir une bombinette portant ses armoiries lui sauter à la tronche et changer son avenir à jamais, Tony Stark a le temps de s’offrir un cours de lutte gréco-romaine en compagnie d’une journaliste bombasse, faire une démonstration de son matos ultra-révolutionnaire pour une guerre bien sale et follement bruyante, siroter un excellent champagne, draguer sans vergogne une soldate de l’empire du bien, poser pour la postérité avec les boys, balancer deux/trois vannes niaiseuses qui ne font rire que lui et sentir enfin une fois dans sa vie l’adrénaline qui monte comme sève lorsque l’on sait sa dernière heure arrivée.