Sous les étoiles du Grand Rex. Le palmarès est connu, certes, et question long-métrages, a fait la part belle au cinéma français de genre (Effet boomerang des derniers événements ?) mais ont surtout été récompensés deux réalisateurs iconoclastes, construisant une œuvre personnelle sur le (trop) long cours — chacun a mis 10 ans à faire son second long métrage — et partageant à l’occasion un même producteur, Jérome Vidal, présent lors du PIFFF. Côté courts, c’est autant l’humour que l’amour qui ont séduit les jurys.

Tout en répondant bien malgré elle aux événements tragiques, la compétition a exalté d’un côté le mal-être adolescent, de l’autre, l’eau. L’eau qui manque, qui noie, qui alimente, qui lave, qui purifie, qui régénère. Et la nature, enfin, qui se nourrira des êtres plutôt que de disparaitre. Des films sombres, âpres, d’où émerge parfois — mais si peu — l’espoir. Devant tant de désespoir partagé, quelques amusantes pelloches sont arrivées à bien nommé pour nous repêcher.

Nonobstant, voici comme promis un petit tableau d’étoiles distribuées à la belle programmation de cette (trop courte) 5e édition du Paris International Fantastic Film Festival sise dans les salles du Grand Rex. Avec un prix spécial décerné pour leur enthousiasme inégalé à voleter devant mes yeux aux moments les plus inopportuns aux mites cinéphiles/phages qui n’ont cessé de profiter du festival à l’œil.

Le journal de bord de ces 6 jours, qui ont passé comme en un mauvais rêve pour cause de réalité cauchemardesque, viendra en son temps étoffer ce petit classement.

Pour rappel, le système de notation.  ***** > Top of the mop ; **** > Toutes affaires cessantes ; *** > Assurément ; ** > Plutôt ; * > A la rigueur ; ° > Pas la peine.

Certes, d’aucuns trouveront qu’il y a bien trop d’étoiles et que je me suis laissée étourdir par celles qui décorent les plafonds du Grand Rex… Oui, la vie de festivalière me rend généreuse. Et le PIFFF est arrivé à point nommé pour me changer les idées et m’éviter de sombrer. Ça vaut bien quelques remerciements débridés. Sans compter que je reverrais avec le plus grand plaisir les films qui vont être distribués, tout comme je suis retournée voir la brillante sélection « culte » ou le non moins remarquable Green room déjà visionné il y a quelques mois lors de la reprise de la Quinzaine au Forum des Images.

A bientôt pour un petit récit sur mes pérégrinations PIFFFiennes au Grand Rex, entre deux séances au Kinotayo ou au Carrefour du Cinéma d’animation. Ça va être du sport.