Les cinémas sont certes toujours fermés mais les livres se déconfinent peu à peu.
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Peindre le monde en nuances de gris(1). Répondant avec quelques réticences, sur lesquelles il s’étendra sans fard, à une commande des éditions Mishima, Hirokazu KORE-EDA a accepté de rédiger un ouvrage-patchwork entremêlant souvenirs autobiographiques et réflexions sur le cinéma et notamment son dada, l’importance de l’image et la recherche de la vérité, cette dernière fut-elle parfois aménagée.
Le bonheur est dans la lutte, et dans le repos qui la suit, mais non dans l'assurance de ce repos. Ou faudrait-il être très sage, ou très fou.
La maison-cinéma et le monde. Un réalisateur qui refuse lors d’un festival de se prononcer sur le « meilleur film » tandis qu’on ne lui projette que d’incomparables chefs d’œuvre ne peut pas être complètement mauvais.
Si j'étais critique de cinéma, je suivrais la règle (du jeu) contenue dans cette phrase de Jean Renoir : "Ne perdez pas de temps à dire du mal des films que vous détestez, parlez plutôt des films que vous aimez et partagez votre plaisir avec les autres".
[…] Le couple Godard-Karina était attendrissant, enfants terribles et amants, heureux amants. Leurs amours étaient juvéniles, violentes et inventives.
Je pense que celui qui aime a raison. Lorsqu'on aime, ça donne du bonheur. Quand on aime pas, on ne trouve que des désagréments. Bien sûr, il y a des gens pour lesquels je n'éprouve pas de réelle sympathie. Je ne les déteste pas, je les fuis. Je ne veux pas les rencontrer parce que je sais à l'avance qu'ils ne m'intéresseront pas. Je ne pense pas que ce soit de la lâcheté. Lorsque j'étais jeune, j'étais souvent coléreux, jusqu'au jour où j'ai essayé de comprendre. J'ai voulu éviter de me mettre en colère et j'ai appris comment faire. Si, lors d'une discussion, le ton se met à monter, j'arrête et je vais faire autre chose : un truc physique, du vélo, faire le tour du pâté de maisons en courant... Lorsque je reviens, je ne pense plus de la même façon. Je crois qu'il y a dans la colère une complaisance, et que l'on peut éviter cela.
Jean-Louis Trintignant
Du côté d'Uzès. Entretiens avec André Asséo © Cherche-midi
Je la* chéris entre toutes les actrices. Charmante et candide, d'une beauté qui faisait mal aux dents, elle avait une fêlure qu'elle ne cachait pas. Elle ouvrait la porte sur un ailleurs imprévu, elle dérangeait le réel, transgressait la norme du comédien.Jean-Pierre Marielle
Le grand n'importe quoi © Calmann-Lévy
Petite cuisine hollywoodienne. La nostalgie, camarade ! L’ironie du sort, doublée des hasards du calendrier des maisons d’édition, font qu’au mois de mars dernier sont sortis deux livres consacrés à l’Hollywood d’antan.
Un chapitre des Secrets d’Hollywood révélés par Patrick Brion est consacré à l’infamant Code Hays que scénaristes et réalisateurs s’empressèrent de contourner, voire pervertir pour notre plus grand bonheur.