Pluie d’étoiles sur Vesoul. Un petit bilan s’imposerait certes mais le manque de temps d’une part et d’autres raisons, retards, obligations et moult dérangements indépendants de ma volonté d’autre part, vont m’obliger à reporter quelque peu mes avis sur les — j’ai pris le temps de compter les courts, moyens et longs métrages vus — 42 films dévorés à l’occasion du Festival International des Cinémas d’Asie de Vesoul.

Aussi, et vraisemblablement contaminée par la folie du créateur* de feu-Panoptique et du toujours fringant Zoom arrière j’entreprends ici de bâtir un petit catalogue que je m’en vais joyeusement étoiler. Pour mémoire, parce qu’il me faut bien garder une légère trace de mes enthousiasmes. Et de menus compte-rendus viendront en leur temps — à leur rythme ? — entériner ce tableau d’honneur.

* A qui j’emprunte par ailleurs son système de notation, s’il le veut bien. Auquel j’ajoute cependant mes ***** > Top of the mop. Soit : **** > Toutes affaires cessantes ; *** > Assurément ; ** > Plutôt ; * > A la rigueur ; ° > Pas la peine.

Résultat des courses.

Un excellent cru que ce FICA 2015 qui entraîna souvent un choix cornélien au petit matin lorsqu’il s’agissait de glisser son programme du lendemain dans la boite à réservation. Pas assez de temps en une journée pour revoir quelques merveilles émaillant la thématique Tenir en haleine ou découvrir des raretés, bien que certaines œuvres projetées aient souvent une valeur plus historique qu’esthétique ou cinématographique. Aucun regret majeur — du moins en ce qui concerne le cinéma — si ce n’est d’avoir du faire l’impasse sur le film laotien Le lotus rouge de Som Ock Southiponh, pour cause de méchant événement.

A noter que le pays à l’honneur l’année prochaine au FICA sera la Corée du Sud.