FFCP 2014, 9e édition. Drame marin lors de la cérémonie d’ouverture.
Devant retirer quelques menus objets à l’accueil du Publicis, accred’ (tous mes remerciements à David T. et Marion D.), programme and co, j’ai tranquillement débuté ce festival que je rate depuis deux ans — je compte donc bien mettre les bouchées doubles cette année — pour cause d’ennuis de santé qui commencent sérieusement à me gaver grave en milieu d’après-midi pour être bien sûre de ne pas rater la cérémonie d’ouverture. L’art et la manière d’essayer de s’organiser. Quoiqu’il en soit, il y avait une sacrée file d’attente le soir venu.
Ayant ensuite quelques heures à tuer, j’ai installé mes pénates au Lincoln pour y voir Lion of a heart, un curieux film mi-suédois/mi-finlandais de Dome Karukoski qui se penche de manière bienveillante sur un néo-nazi forcé par ses sentiments de revoir radicalement sa copie le jour où il tombe amoureux d’une belle blonde, mère d’un enfant métis (!). Il faudrait sans doute que je trouve le temps de causer de ce quasi conte de fée. Nous verrons. Plus tard.

Outre un changement de programme de dernière minute — le film The attorney de Yang Woo-suk est finalement aux abonnés absents —, sont exposés devant le cinéma les portraits des 7 invités du festival : l’acteur Kim Yun-seok présent quelques jours car un focus lui est consacré, les réalisateurs qui viendront répondre aux questions du public après la projection de leur film respectif, Lee Sujin, — qui participera également après diffusion de ses courts-métrages et d‘A cappella en avant-première à une masterclass —, Shim Sung-bo [Haemoo], Jung Yoon-suk [Non fiction diary], Noh Young-seok [Intruders], Jo Bum-gu [The divine move] et Shin Ju-hwan [Sexking].

A l’honneur aujourd’hui Haemoo de Shim Sung-bo, co-scénariste de l’excellent Memories of murder_2004 de Bong Joon-ho, qui en a profité pour produire ce premier film. Haemoo sortira sur les écrans de France et de Navarre le 11 mars 2015. Et j’irai certainement le revoir. Pour des raisons diverses. La première est qu’il mérite bien une nouvelle vision, la seconde est qu’ayant eu l’idée saugrenue de me mettre comme à mon habitude au dernier rang, j’ai vu d’un mauvais œil (humour) quelques sous-titres m’échapper au cours de la soirée. Il faudra donc que je me rapproche de l’écran sous peine de rater quelques dialogues et de m’achever à coups de maux de tête infernaux.
Après les discours officiels, passage obligé, Shim Sung-bo et son acteur, Kim Yun-seok, sont montés sur scène pour présenter brièvement leur film, une session de Q&A étant prévue avec le public le lendemain soir.
Le réalisateur, se déclarant ravi de venir à la rencontre du public français s’étant fendu de quelques mots en français, ce fut le délire dans la salle. Tout autant que lorsque sa star ovationnée annonça qu’il n’était pas sur la photo qu’affichait l’écran mais qu’il s’agissait bien de Park Yoochun, vedette de la pop sud-coréenne.
Après avoir annoncé qu’il était surtout connu en Corée pour jouer les sales types (vivats hystériques des spectateurs/trices), Kim Yun-seok annonça que cela faisait près de 23 ans qu’il n’avait pas mis les pieds à Paris, qu’il y était venu étudiant, accompagné d’agents secrets de la Corée et qu’il n’en avait gardé comme souvenir que le vin qu’il y avait bu. Le fait est que tout en étant fort honoré d’être le premier invité de la nouvelle section « Focus » du festival, il va en profiter pour faire un peu de tourisme entre deux interviews.
Haemoo/Sea Fog de Shim Sung-bo_2014
avec Kim Yun-seok, Park Yoochun, Han Ye-Ri, Lee Hee-joon, Moon Sung-keun et Kim Sang-ho

A consulter :
Le site du Festival
La page Facebook du Festival et celle de Cinéma Coréen où ont été publiées au fil des jours photos et vidéos