Comme il existe des non-anniversaires, il y a cette année — qui avait pourtant débuté sous d’excellents auspices grâce à la première édition du FFAST — un non-top qui s’explique aisément, quelques aléas de la vie m’ayant empêché d’aller au cinéma une bonne moitié de cette chiennerie de saloperie de daube de 2013.
Suivent donc, par ordre d’apparition dans les salles, quelques films qui auront marqué mes premiers mois de 2013 durant lesquels je ne me doutais guère que la peur d’Abraracourcix s’insinuerait dans ma réalité.
Mais ayant à nouveau hanté les salles obscures en ce dernier week-end de 2013 et, lors, ma maigrichonne moisson cinéma s’achevant sur une damnée folie furieuse, nul doute que le nouveau millésime sera meilleur, à tous points de vue (croisons névrotiquement nos doigts cinéphiliques).
Aujourd’hui d’Alain Gomis
The master de Paul Thomas Anderson
Ultimo Elvis/El último Elvis de Armando Bo
Blancanieves de Pablo Berger
La demora de Rodrigo Plà
Spring breakers de Harmony Korine
Mystery de Lou Ye
The place beyond the pines de Derek Cianfrance
Alps de Yorgos Lanthimos
Los salvajes de Alejandro Fadel
Stories we tell de Sarah Polley
Berberian Sound Studio de Peter Strickland
La playa/La playa D.C. de Juan Andrés Arango Garcia
Paradis : Espoir/Paradies: Hoffnung [loin devant Amour/Paradies: Liebe et Foi/Paradies: Glaube] de Ulrich Seidl
La séquence pré-générique de Post Tenebras Lux de Carlos Reygadas
Only god forgives de Nicolas Winding Refn
Magic magic de Sebastián Silva
Shokuzai de Kiyoshi Kurosawa
L’inconnu du lac de Alain Guiraudie
A touch of sin de Jia Zhang-ke
[avec la réplique de l’année qui flingue dans tous les sens du terme : Je te tue avec mon argent, prononcé par un trou du cul qui a oublié, aveuglé par le mépris, que le fait d’être riche ne le rendait pas immortel et donc guère imperméable à l’attaque revancharde de l’humiliée qu’il soufflette gaillardement d’une liasse de billets]
Dernière minute
Rémi et Félix, les comparses d’Il a osé préparant un bilan top/flop de leurs complices en blogosphère (et de leurs lecteurs, n’hésitez donc pas à envoyer vos propres listes à l’adresse suivante : ilaose.leblog@gmail.com) m’ayant enjointe à leur donner un petit classement, je rajoute donc ci-dessous mes préférences (et mes excuses par avance à tous ceux que j’ai laissés sur le bas-côté) et mes cauchemars (que je préfère généralement oublier).
Top
- A touch of sin de Jia Zhang-ke
- Shokuzai de Kiyoshi Kurosawa
- Aujourd’hui d’Alain Gomis
- The master de Paul Thomas Anderson
- Stories we tell de Sarah Polley
- La danza de la realidad de Alejandro Jodorowsky [vue le 1/01/14, l’année va être fantastique]
- Only god forgives de Nicolas Winding Refn
- Berberian Sound Studio de Peter Strickland
- Paradis, la trilogie de Ulrich Seidl [avec dans l’ordre Espoir, Amour et Foi]
- Spring breakers de Harmony Korine
Flop [du pire au presque supportable… surtout rapport au pire]
- Just the wind de Bence Fliegauf
- Hansel et Gretel de Tommy Wirkola
- Maniac de Franck Khalfoun
- Hitchcock de Sacha Gervasi
- Dead man down de Niels Aeden Oplev
- Mobius de Eric Rochant
- Oblivion de Joseph Kosinski
- Trance de Danny Boyle
Je devrais d’ailleurs ajouter à cette liste le Die hard 5 rappelé par le flop de Nolan, moitié de De son cœur le vampire, mais en toute honnêteté, je l’ai déjà oublié.