La danse de l’ours. Décidément, les frères Coen n’en démordent pas. Rien de nouveau à l’ouest du Pécos. Le spleen qui engluait l’avenir du shérif de No country for old men et le nihilisme qui crevait dans l’œuf toute idée d’espoir dans A serious man sont à nouveau à l’œuvre dans True grit, où en définitive, il s’agit moins d’avoir du cran que de posséder une certaine morale.