Janvier, mois des bilans… Je ne formulerai qu’un souhait pour 2010 : que l’année cinématographique soit encore meilleure que 2009, qui fut somptueuse…
J’en veux pour preuve les hésitations, les empoignades entre moi et même, les tergiversations, les négociations… pour un peu je me serais volontiers corrompue aux fins d’ajouter une douzaine de titres supplémentaires à la liste ci-dessous.
Après moult atermoiements, voici mes 15 films préférés dans le désordre ou presque… et tant pis pour ceux qui auraient pu figurer dans mon top 50 de l’année… et tant mieux aussi pour le cinéma français qui n’a jamais été aussi exaltant, séduisant et prometteur.
- Le père de mes enfants de Mia Hansen-Love
- Les herbes folles d’Alain Resnais
- Kinatay de Brillante Mendoza
- Hadewijch de Bruno Dumont
- 35 rhums de Claire Denis
- Adoration d’Atom Egoyan
- Un prophète de Jacques Audiard
- Morse de Tomas Alfredson
- La route/The road de John Hillcoat
- Gran Torino de Clint Eastwood
- Le temps qu’il reste/The time that remains d’Elia Suleiman
- The wrestler de Darren Aronofsky
- Démineurs/The hurt locker de Kathryn Bigelow
- Mary & Max d’Adam Elliot
- Qu’un seul tienne et les autres suivront de Léa Fehner
Et une mention spéciale aux remarquables (et touchants, enivrants, emballants, amusants c’est selon) : Au voleur de Sarah Leonor, La vida loca de Christian Poveda, Les chats persans/Kasi az gorbehaye irani khabar nadareh de Bahman Ghobadi, Fish tank d’Andrea Arnold, Tulpan de Sergei Dvortsevoy, Adieu Gary de Nassim Amaouche, Thirst de Park Chan Wook, Dans la brume électrique/In the electric mist de Bertrand Tavernier, A l’origine de Xavier Giannoli, Sin nombre de Cary Joji Fukunaga, In the loop d’Armando Iannucci, L’imaginarium du Docteur Parnassus de Terry Gilliam, District 9 de Neill Blomkamp, Les derniers jours du monde d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu, Very bad trip de Todd Phillips, Le bel âge de Laurent Perreau et The limits of control de Jim jarmush, entre autres…
Pour finir en beauté cette rétrospective, la réplique* de l’année, prononcée par Simon Konianski, alias Jonathan Zaccaï, dans le film éponyme de Micha Wald, et ce, à l’adresse de son fiston : « On ne court pas dans les camps ! ».
* A laquelle fera d’ailleurs écho quelques mois plus tard le « Ne cours pas dans l’église » de Grégoire Canvel/Louis-Do de Lencquesaing, héros du film de Mia Hansen-Love. Les enfants sont donc priés de bien se tenir…
Photos © Les Films du Losange, StudioCanal, Equation, Tadrart Films, Soudaine Compagnie, ARP Sélection, Roger Arpajou, Chrysalis Films, Metropolitan FilmExport, Warner Bros. France, Marcel Hartmann, Wild Bunch, SND, Gaumont Distribution, Rezo Films, Versus production/Laurent Thurin Nal