Etre [ou ne pas être] dans le bain : la fourberie

Eli Wallach dans Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone_1966 © Produzioni Europee Associati

Pour Tuco/Eli Wallach, Sancho Pança aussi fourbe que laid de l’homme sans nom/Clint Eastwood*, au sens de l’amitié follement élastique, le monde se divise en deux catégories : les caves et les débrouillards aussi avides que sournois.

Mais on peut être un satané gredin et n’en avoir pas moins un certain sens de l’hygiène. Entre deux simagrées et les neurones transis par un trésor enterré, Tuco — la plus belle canaille que le western européen ait engendrée — se décrasse de tous ses péchés alors que la guerre de Sécession fait rage, que la ville est bombardée, qu’il vient d’échapper à cette crapule de Sentenza/Lee Van Cleef et que tous ceux qu’il n’a pas encore définitivement flingués sont à ses trousses.

Eli Wallach bulle dans Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone © Produzioni Europee Associati

Tout en s’amusant avec les bulles d’un bain trop parfumé, notre coquin n’en oublie pas d’immerger aussi son pistolet dans le cas bien peu hypothétique où un rancunier vienne à passer.

When you have to shoot, shoot. Don’t talk.
Tuco

Tuco en mouvement

Le bon, la brute et le truand /Il buono, il brutto, il cattivo de Sergio Leone_1966

A suivre…