Sixième round. Questions 26 à 30 de l’investigation de Ludovic de Cinématique.
26. Quel est pour vous le plus beau plan de femme ou d’homme endormi ?
Dana Andrews endormi devant le portrait de Laura – et rêvant qu’elle en descend – dans le film d’Otto Preminger_1944

27 et 28. Quelle actrice ou quel acteur a su vous montrer la plus belle nuque ?
Ayako Wakao dans Tatouage/Irezumi de Yasuzo Masumura _1966

Masaya Kato dans Crying Freeman de Christophe Gans 1995 (où, par ailleurs, dans une superbe scène, Mark Dacascos subit à son corps défendant une séance de tatouage du genre « musclée »)

Et le dos de Marlon Brando dans Un tramway nommé désir/A streetcar named desire d’Elia Kazan_1951

Le plus beau sexe ?
Tout beauté étant relative, je me contenterais de lister :
Le plus surprenant : Jaye Davidson dans The crying game de Neil Jordan_1992

Le plus imbibé : Viggo Mortensen dans The indian runner de Sean Penn_1990

Le plus ludique : Stellan Skarsgard dans Breaking the waves de Lars Von Trier_1996

Le plus inspirant : Daniel Craig dans Love is the devil/Study for a portrait of Francis Bacon de John Maybury_1998

Le plus statufié : Michael Feast dans Meurtre dans un jardin anglais/The draughtsman’s contract de Peter Greenaway_1982

Le plus rare : Clive Owen dans Close my eyes de Stephen Poliakoff_1991

Le plus littéraire : Ewan McGregor dans The pillow book de Peter Greenaway_1996

Le plus radical : Tony Leung dans Lust, caution d’Ang Lee_2008

Le plus martyrisé : Ralph Fiennes dans The baby of Mâcon de Peter Greenaway_1994

Les plus « figure imposée » : le casting complet de Oz, série créée en 1997 par Tom Fontana

Le plus savoureux : Alan Howard dans The cook, the thief, his wife and her lover de Peter Greenaway_1989

Le plus exhibitionniste : Vittorio Mezzogiorno dans L’homme blessé de Patrice Chéreau_1983

Le plus flippé : Jeroen Krabbé dans Le quatrième homme/De vierde man de Paul Verhoeven_1984

Le plus loufoque : Mathieu Amalric dans L’histoire de Richard O. de Damien Odoul_2007

Le plus paillard : Rudger Hauer Turkish délices de Paul Verhoeven_1973

Le plus surexploité : Rocco Siffredi chez Catherine Breillat (entre autres)

Le plus « combat de gladiateurs » : Oliver Reed et Alan Bates dans Women in love de Ken Russell_1969

Le plus sournois : Marilyn Chambers dans Rage/Rabid de David Cronenberg_1976

Le plus fantasmatique : Lisa Lyon dans Les trois couronnes du matelot de Raoul Ruiz_1982

29. Vous prenez miraculeusement, au sein d’un film, la place d’un potentiel partenaire sexuel : lequel ?
La place de Jean-Hugues Anglade dans L’homme blessé de Patrice Chéreau_1983 dans la scène où Vittorio Mezzogiorno se décide enfin à lui rouler un palot.

Le rôle de Jude Law (et il n’est pas sûr alors que je laisse gagner Jennifer) ou éventuellement de Jennifer Jason Lee (et Jude donc, peut commencer de numéroter ses abattis) dans Existenz de David Cronenberg_1999 juste histoire de tester leur joujou.

30. Quelle voix vous a le plus troublé au cinéma ?
En VF. Jean Louis Trintignant,un des rares acteurs dont on entende le sourire lorsqu’il dialogue hors champ

En VO, Alan Rickman
Alan Rickman/Evil Joe chantant Intelligence dans Help, I’m a fish/A fish tale de Michael Hegner et Stefan Fjeldmark
Sans oublier le délicieux accent de Patrick Bauchau (qui possède en outre un joli dos, une belle nuque, un sourire renversant, de délicieuses fossettes et des pieds superbes… la vie est injuste, oui)
« Le bonheur sans nuage, quelle tristesse »
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A la semaine prochaine !
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Et si vous avez raté le début :