Quatrième round. Questions 16 à 20 de l’investigation de Ludovic de Cinématique.
16. Quelle est votre scène de douche préférée ?
La douche, c’est comme le bain, c’est en général bien plus amusant à plusieurs…
Burt Lancaster et Helmut Berger dans Gruppo di famiglia in un interno/Violence et passion de Luchino Visconti_1974

Stellan Skarsgård, Jean-Marc Barr et Mikkel Gaup dans Breaking the waves de Lars Von Trier_1996 (photo d’ouverture)
Gérard Depardieu et Patrick Dewaere dans Les valseuses de Bertrand Blier_1974

Et si comme le prétend Ed(isdead), les dames sont fascinées par ce qui se trame dans les vestiaires, la vidéo de la scène la plus intéressante ou presque de When Saturday comes de Maria Giese_1996 avec Sean Bean et Pete Postlethwaite est (encore) visible sur YouTube : minutes 0:27 à 1 :08

Mais il faut avouer que deux des « scènes de douche » les plus crues jamais réalisées sont à mettre au crédit de Carriede Brian de Palma_1976 et de Sissi Spacek.


17. Existe-t-il une actrice/un acteur que vous aimeriez voir dans un film pornographique ?
Romain Duris dans un biopic consacré à Ron Jeremy et intitulé « Gorille dans les brunes ».

18. Quel film et/ou quel cinéaste vous paraît le moins érotique ?
Michael Haneke le clinicien.
Sa pianiste (grâce d’ailleurs à l’admirable composition au scalpel d’Isabelle Huppert) m’a généreusement offert une sensation inédite, celle d’avoir passé deux heures enfermée dans une salle d’autopsie. Je crains n’avoir pas apprécié l’expérience… Du tout !

Nonobstant, la plus grande escroquerie des années 80/90 est d’avoir essayé de nous vendre Michael Douglas comme obscur objet de désir que ce soit dans Fatal attraction d’Adrian Lyne_1987 (ah ! cette scène de sexe sur l’évier, le fondement de Miss Close côtoyant la vaisselle sale) ou Basic instinct de Paul Verhoeven_1992 (impossible de recenser toutes les scènes où le ridicule ne l’a pas occis, il y en a trop)… Bref, j’en ris encore !

19 et 20. Quelle actrice ou quel acteur a su vous montrer le plus beau ventre ?
L’icône : Joe Dallessandro chez Wharhol

Le plus (dé)structuré mais néanmoins fort confortable : Brian Dennehy (dans The belly of an architect/Le ventre de l’architecte de Peter Greenaway_1987)

Rendons grâce à Greenaway d’avoir rendu séduisante la Némésis de Rambo en transformant cette grande brute de Dennehy en ourson lubrique. L’inévitable chute de cette masse imposante n’en est que plus poignante.

Le plus évocateur : James Woods et son étrange blessure dans Vidéodrome de David Cronenberg_ 1983

Les plus belles mains ?
Viggo Mortensen, avec tatouages (Eastern promises de David Cronenberg_2007) ou sans (mais elles peuvent aussi servir d’agenda éventuellement… ce garçon est d’un pratique !)
Max Descas (ici, dans 35 rhums de Claire Denis_2009)

Dans Noir et blanc de Claire Devers_1986, celles magnifiées de Jacques Martial pétrissant le corps de Francis Frappat

Et celles que Fenix/Axel Jodorowsky prêtent à sa mère mutilée/Blanca Guerra dans Santa Sangre d’Alejandro Jodorowsky_1989

A la semaine prochaine !
Et si vous avez raté le début :